A Périgueux, Stéphan Boudeville est un pratiquant du roller un peu particulier . Il a vécu début juillet une aventure très spéciale au Mans : 24h de roller sans relais pour plus de 300 km parcourus ! Il nous raconte comment cette drôle d’idée lui est venue et comment il a dû affronter la fatigue et la chaleur.
Episode 1
24 heures du Mans: pourquoi en solo?
Après 2 participations avec une bande de copains très amateurs il y a une douzaine d’années et 2 autres comme « mercenaire » dans l’équipe de Rambouillet (où nous avions fini dans les 100 sur 400), j’ai pu remarquer sur la piste quelques coureurs atypiques pas très rapides, mais omniprésents quelle que soit l’heure de la course. Ils avaient un équipement moins adapté à la vitesse et surtout un dossard de couleur différente commençant par 1000. Ils tournaient sans cesse en « chenille » avec détermination. Un équipier de Rambouillet m’apprit qu’il s’agissait de SOLOS.
Des « tout seuls » du début jusqu’à la fin. Inimaginable…
Déjà impressionné par les Marathoniens en course à pied, j’avais décidé de tenter avec succès 3 fois le Marathon de Paris (et avec souffrance le 1er Marathon de Périgueux… peu préparé mais c’est comme un valet à la belote, ça ne se rate pas…). Mais là, 24h de roller, c’est trop! Donc très peu pour moi.
Les années passent tranquillement à Roller Sport Périgueux, lorsque j’apprends qu’un équipier de Rambouillet (du même niveau que moi) est entré dans le club très fermé des solos pour ses 50 ans. 50 ans pour moi, c’était dans deux ans. Le camarade de Rambouillet réussit à me convaincre du bien-fondé de l’aventure et me voilà parti…